Un gros cahier soulage de beaucoup de petits carnets et inversement. Un épicurien multiplie les formats : aphorismes et grand poème. Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011

Un gros livre soulage de beaucoup de petits et inversement. Tel est le plaisir du lettré. Seul le soulagement compte. Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011

Un épicurien est capable de faire du soulagement un état permanent, un lien toujours heureux entre les atomes et le vide. Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011

Si le plaisir est négatif, c'est qu'il réside dans le soulagement : chacun peut en faire l'expérience quotidienne, mais toujours brièvement. Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011

Epicure vint et proposa une médiation entre l'atome et le vide : le plaisir. Désormais, l'atomisme est doté de tout le confort moderne. Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011

Démocrite : l'atomisme pur rend fou, asocial, anachorète, loup-garou, dévoré par un rire incoercible. Répondre de tout mais plus à tous. Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011

Et nous ? A la fois la technique déchaînée dans les réseaux sociaux, et les rêves qui nourrissent la vie et s'opposent à la décompensation. Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011

Parallèle : le 20e siècle voit la technique déchaînée dans l'usine et la guerre, mais aussi la misère psychologique (Munch à Beaubourg). Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011

Le 19e siècle visionnaire : modalité spectaculaire de la révolution industrielle, ou la fidélité à une certaine profondeur psychologique. Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011

Le Nouvel Orsay : l'aile droite, c'est le fantasme. Les "pompiers" sont relativisés dans le déferlement du mythe et de l'imaginaire. Christophe Calame (@philodid) October 23, 2011